Les Racines de La Cambre
SisterArt@Expo pour voir Racines à l'ENSAV-La Cambre où sont exposées les œuvres d'une vingtaine d'artistes de différentes générations issus de la fameuse école d'art de Bruxelles. Expressions de nos origines familiales et culturelles, ou de nos origines géographiques ? A voir jusqu'au 8 octobre à Bruxelles.
Une école d'art renommée
Une annonce enthousiaste telle que « Je suis inscrit.e à La Cambre ! » force l'admiration de ses interlocuteurs. Parce que l'école de La Cambre ou École nationale supérieure des arts visuel ENSAV est une institution belge renommée de laquelle les Belges sont fiers. A raison, car l'ambition de l'école est celle de déployer les potentiels artistiques à travers différentes techniques, alliant une part de raison et une part de rêve. L'institut, qui fêtera bientôt ses 100 ans, fait partie du Pôle académique artistique de Bruxelles, indissociable de la richesse artistique du pays.
Yolande De Bontridder et Valentine Himpens, avec Les Amis de la Cambre, sont les commissaires de cette exposition. Elles ont lancé l'initiative d'exposer une vingtaine d'artistes diplômés depuis 1963 jusqu'à aujourd'hui, dans le but d'assurer d'une part leur visibilité et d'autre part, de démontrer la continuité de « l'Esprit de la Cambre », une approche non-conformiste et une pédagogie centrée sur des ateliers aux techniques diverses. RACINES est le premier événement d'un cycle qui préfigure le centenaire de l'institut.
Coups de cœur des SisterArt
En cet Empire... de cartographies imaginaires par Godelieve Vandamme.
Artiste diplômée de la Cambre en peinture, 2003
Ce sont les montagnes sans doute… ou les rehausses dorées… ou les deux... qui attirent notre regard et imposent un silence. Inspirée de la Rigueur de la Science de Borges, Godelieve caresse le rêve d'un Collège des Cartographes, avec l'ambition de recréer le Monde « point par point ». L'or sert de sublimateur.
crédits Photos©Anatole Mélot
Eaux Anonymes... un mausolée de fleurs séchées par Camille Dufour
Artiste diplômée de la Cambre en peinture, 2017
Son installation en pierre tombale exprime plusieurs forces en présence. La force nécessaire à la création de sa gravure monumentale sur bois, la force du sujet qu'elle évoque - les naufragés dans une mer déchainée - et la force de vie qu'elle exprime à travers l'application de fleurs séchées au dos de sa gravure et qui jonchent la pierre tombale, pour un hommage aux réfugiés disparus en mer.
crédits Photos©Anatole Mélot
Pour toutes les informations : LA CAMBRE EXPOSITION RACINES
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